
- 1889 SUISSE
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- AR15
- AK47/74
- AK47 M92
- AREX REX ZERO
- BERETTA B34
- BERETTA 92
- BERTHIER 1892
- BERTHIER 07/15
- BREN
- BROWNING GP35
- CARCANO
- CARL GUSTAV
- COLT M16 / AR15
- COLT 1911
- COLT 1917
- CZ24 ET CZ27
- CZ 75/SHADOW
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- ENFIELD N5
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- FAL L1A1
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Photo France cantinière de régiment d'artillerie
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Photo France cantinière de régiment d'artillerie
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Description constructeur
Photo France cantinière de régiment d'artillerie
Dimensions : 10.8 cm X 16.5 cm
Photographe : Victoire à Lyon.
Epoque Second Empire.
L'histoire des cantinières :
L'apparition des 1ères cantinières à proprement parler commence à l'époque Gauloise. Les femmes de soldats suivaient les troupes, et vaquaient aux occupations ménagères.
Mais c'est au moyen-âge que leur rôle commence à s'organiser de la façon que nous connaissons aujourd'hui. Elles vendaient des victuailles et tenaient le rôle de blanchisseuses. Ainsi le 7 octobre 1568, un règlement royal écrit par le duc d'Anjou oblige les soldats à rémunérer les cantiniers et les cantinières pour leurs biens alimentaires.
Il faudra attendre le règne de Louis XIV pour que l'organisation structurelle des cantiniers et des cantinières prenne forme grâce à des décrets.
Ainsi, la 1ère instruction royale parut le 28 avril 1653 et fixa le nombre de cantiniers/vivandiers à 4 par régiment de 10 compagnies, 12 par régiment de 30 compagnies et 1 par régiment de cavalerie. N’oublions pas que ces hommes étaient officiellement suppléés par leurs épouses.
Mais il faudra attendre encore 40 ans pour que la condition de ces métiers s’améliore. En effet, le 23 mai 1690, une ordonnance autorisera 1 cantinier par bataillon à posséder un chariot ou une charrette attelée de 4 chevaux. Un détail qui a toute son importance dans la logistique quotidienne de cette époque.
À la fin du règne de Louis XIV, en 1706, les femmes légitiment mariées, qui servent pour l'armée et leurs enfants obtiennent les mêmes privilèges que les soldats et sont placés sous la juridiction militaire.
Par la suite, le nombre croissant de femmes suivants les soldats commença à poser trop de problèmes logistiques. Mais ce sera quà partir du règne de Louis XV que des ordonnances restrictives commencent à voir le jour.
Une des premières réglementations fût une ordonnance restrictive visant les mariages, qui fût transformée en exigence d'autorisation royale sous Louis XVI. Mais elle fût vaine et n'empêchera pas le moins du monde l’afflux de civils suivants illégalement les cortèges avec chevaux et charrettes. Consommant le foin réservé aux animaux des soldats. Alors, en 1758, le maréchal Belle-Isle proposa un décret autorisant un vivandier avec charrette à la suite de chaque régiment et bataillon de cavalerie, les autres se voyant contraint de rester à l'écart des soldats et des camps.
C'est 10 ans plus tard, en 1768, que le rôle de vivandier et de cantinier se voit bien défini, les vivandiers et leurs femmes n'ayant plus que le droit de blanchir les vêtements de leur troupe, la vente de tabac et d'eau de vie se voyant réservée aux cantiniers et à leurs épouses. A la suite de cela, les tentes de cantiniers virent rapidement le jour. Elles étaient principalement destinées au débit de boisson. L'objectif premier de la création de ces tentes était de limiter au maximum la désertion des soldats, en les incitants à se désaltérer sur place et à ne plus avoir à se rendre dans les faubourgs.
Mais malgré ces diverses mesures, la présence des femmes dans les troupes était encore jugée trop importante et encombrante, alors le 30 avril 1793, un décret ordonne aux hauts dirigeants de congédier toutes les femmes jugées inutiles aux cantonnements. Seules les cantinières et les vivandières seront tolérées, au nombre de 4 par bataillon.
Elles devront à présent être munies d'une lettre d'autorisation, la fameuse patente, et devront portée une marque distinctive à leur profession. Toutes celles qui n'en auront pas, même les femmes d'officiers, seront congédiées.
Cette fameuse marque distinctive se présentera sous forme de plaque de métier arborées avec un brassard au bras et accrochée à leurs charrettes.
C'est à partir de l'été 1800, ou plus précisément à partir du mois Thermidor de l'année VIII que les réglementations liées aux cantinières s'accélèrent et s'accumulent, visant à organiser et maîtriser de plus en plus leur nombre et leur rôle, leur âge d'or se trouvant réellement sous le second empire. Toujours dans le but de réguler le plus possible l'accès des civiles aux troupes armées. Ces restrictions et la bravoure de ces femmes engendreront un phénomène inattendu, l’engouement de la population pour ce statut.
La gloire des cantinières est due à quelques étapes incontournables, comme par exemple en 1832, sous Louis Philippe, où les premiers uniformes féminins virent le jour et conquirent les artistes qui représentèrent ses femmes sous forme de lithographies ou de romans, ce qui, peu à peu, créa une vision idéalisée de ce statut pour le grand public.
Avant cela, sous le 1er empire, en 1807 exactement, le nombre de cantinières fût réduit de 2 par bataillon. Mais l'une d'entre elle fût autorisée à posséder un cheval et l'autre une voiture, ce qui améliora considérablement leur condition de vie.
Rappelons qu'à cette époque, elles venaient principalement de milieux très pauvres et ce métier ne connaissait pas encore l’extension monétaire qui a eu lieu quelques années plus tard.
Napoléon III, beaucoup plus sensible à la valeur stratégique de ses femmes pour son armée, décida d'en ré-augmenter le nombre par bataillon en 1856, il se décomposait donc ainsi :
- 1 cantinière par bataillon d'infanterie,
- 2 cantinières par escadron de cavalerie,
- 2 cantinières par bataillon de chasseurs,
- 4 cantinières par régiment d'artillerie ou de génie.
La renommée et le dévouement des cantinières fût tel pour le peuple Français qu'en 1860 l'empereur décida qu'elles aussi auraient le droit d'être décorées de la légion d'honneur ou d'autres médailles. Ainsi, nombre d'entre elles ont eu le droit à cette reconnaissance suprême.
Malheureusement, la chute du second empire entraîna avec lui la gloire et le prestige des cantinières.
En 1875, leur nombre était encore assez important dans les divers escadrons et bataillons, mais en 1879, un décret réduisit considérablement leur nombre, leur interdisant même l'accès aux casernes et par conséquent à la vie de groupe caractérisant l'âge d'or des cantinières, où elles étaient considérées comme des mères et des sœurs, pansant les blessures physiques et morales des soldats. La même année, leurs uniformes, devenus inutiles, sont abandonnées. Elles reprennent donc le statut de simple civiles, avec pour seule distinction, une plaque accrochée au bras à l'aide d'un brassard. Elles étaient alors munies d'un cheval, d'une charrette et faisaient les ravitaillements aux portes des casernes.
Ce rôle qu'elles chérissaient, dans la moitié des cas depuis leur tendre enfance, nées sous les drapeaux, ou par amour, ayant rejoint les rangs pour leurs chers et tendres, leur fût à tout jamais arraché en 1913 où une loi à définitivement aboli ce statut si particulier, pour le remplacer par le statut de cantinier, tenu uniquement par des hommes. Statut qui fut détesté par les soldats, fut abrogé en 1940.